À propos
Saint-Benoit-sur-Seine est un village paisible qui présente deux paysages différents :
La zone urbaine située en limite de la vallée de la Seine, avec son cadre verdoyant et ses nombreux bras de rivière et la zone agricole sur les monts de la Champagne crayeuse, avec ses grandes cultures, ses bois et ses champs d’éoliennes.
Il faut remonter aux environs de l’an mil pour trouver les plus anciens documents écrits concernant Saint Benoît sur Seine. En 1075 l’évêque de Troyes, Hugues de Dampierre, confirme la donation faite par ses prédécesseurs de deux églises de son diocèse à l’abbaye de Fleury sur Loire (l’actuel Saint Benoist sur Loire). Le prestige de Saint Benoît était immense : il existait au XIIe siècle, 22 000 monastères bénédictins dans ce qui représente la France aujourd’hui et l’abbaye de Fleury sur Loire, fondée en 650, s’était emparée vers 675 des reliques de Saint Benoist. Son rayonnement était considérable et la réputation de ses écoles s’étendait au loin.
Saint Benoît s’appelait Thoriacus d’où est venu Thurey, les spécialistes le traduisent par domaine de Thuria ou Thoria, mais les uns disent que Thoria était le propriétaire du domaine, les autres pensent que Thoria ou Thor ou Thora vient d’un mot gaulois Turra qui désignait une hauteur, effectivement, ce mot se retrouve dans un assez grand nombre de lieux voisins d’une montagne ou d’une colline, pas forcément très élevée. Il viendrait ici du fait que Saint Benoît est construit sur les premières pentes des monts voisins (Monts Cochot, Bel Air).
Des fouilles récentes, menées de manière systématique entre 1964 et 1971, ont révélé dans toute la région explorée (la rive droite de la seine de Troyes à Méry) au moins un site intéressant par village. Celui de Saint Benoist a été exploré au lieu dit « la Perrière » au voisinage du château d’eau. Menées de manières scientifiques, les fouilles ont donné lieu à des relevés précis et à des descriptions minutieuses, de manière à rendre les résultats exploitables sérieusement dans le présent et dans l’avenir.
Des enclos circulaires et rectangulaires, dont certains se révèlent à usage funéraire, dans lesquels on a trouvé des tombes, c’est à dire des fosses creusées dans la craie, des objets (ce qu’on appelle le mobilier funéraire) en bronze, fer, verre, parfois en or. Certains appartenaient à des guerriers : des épées , des restes de boucliers de fer, de lances, d’autres provenaient des femmes de ce temps : anneaux de chevilles, bracelets et bagues, colliers rigides, fibules (sortes d’épingles à nourrice), quelques monnaies aussi dans les tombes les plus récentes, mais aussi des bouteilles et des bracelets.
Dans 41 fosses on a retrouvé des corps Celtes (des Gaulois) qui faisaient partie de la peuplade des Tricasses, dont le domaine couvrait à peu près l’ancien diocèse de Troyes, tous orientés avec la tête au Nord et couchés sur le dos. Ces sépultures datent des cinq derniers siècles avant J.C. (époque de la Tène ou 2e âge du fer), dans 11 fosses il s’agissait de Gallo-romains, leurs têtes sont orientées vers l’Ouest. C’est surtout cette différence d’orientation qui a permis de distinguer les époques. Le territoire de Saint Benoît a donc été habité depuis 5 siècles au moins avant notre ère et il est à peu près certain que les vallées de la Seine et de l’Aube ont connu un peuplement analogue.
La commune est dotée d’une école primaire (CM1 et CM2), une salle polyvalente, une boîte à livres : dépôt de livres mis à la disposition du public en libre-service 24h/24 et 7j/7.
Quelques commerces sont installés à Saint-Benoit-sur-Seine et deux associations oeuvrent sur la commune.
source : www.troyes-champagne-métropole.fr
Ouverture
Jours | Horaires |
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Lundi | 14h00 à 18h00 |
Jeudi | 14h00 à 18h00 |
Vendredi | 14h00 à 18h30 |