Petite devinette. Je suis une liqueur titrant 40°. Je suis fabriquée à partir de noyaux de prunelle, une sorte de petite prune sauvage impropre à la consommation, mais très bonne une fois broyée, macérée dans l’alcool et distillée !
On me produit depuis 1840 dans de vieux alambics et dans une maison beaucoup plus ancienne encore, à l’enseigne du Cellier Saint-Pierre, qui a pignon sur rue face au portail de la cathédrale. J’ai obtenu la médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1900 et, comme le Coca-Cola, ma recette doit rester secrète. On me sert aussi bien à l’apéritif qu’en digestif ou au dessert.
Qui suis-je (un indice a été glissé dans la description) ?
Réponse : je suis la Prunelle de Troyes. Je suis l’autre spécialité de la ville avec l’andouillette.
Et je fais un excellent souvenir à glisser dans la valise des touristes qui veulent retrouver le goût de leur passage à Troyes.
Mais étant de nature plutôt conviviale, je ne prendrai pas ombrage si vous emportez aussi avec vous quelques douceurs provenant des excellentes chocolateries troyennes. Je ne saurais trop vous conseiller de pousser la porte de la boutique de Pascal Caffet, qui en dépit d’un nom quelque peu trompeur, exerce bel et bien le noble métier de chocolatier. Et quel chocolatier !
Un des meilleurs ouvriers de France en pâtisserie et champion du monde des métiers du dessert, maître Pascal Caffet a exporté ses talents jusqu’au Japon, où l’on raffole de ses créations.
À consommer sans modération !