Pour moi le bouchon c’est : Des bons souvenirs, des cours au Lycée de mon professeur d’histoire intéressant ses élèves avec engouement sur le passé de Troyes et son enceinte fortifiée du 12ème siècle en forme de bouchon de champagne qui ceinturait alors la ville : à 12 ans, cela m’avait impressionné et fait aimer définitivement cette ville pivot des célèbres foires de Champagne.
Ma recette préférée : Les œufs au vin blanc des Riceys et à l’ail des ours
Mes petits coins de paradis :
1- La Vallée Suisse
Pour sa végétation, ses arbres et arbustes, les panneaux didactiques, ses oiseaux moins farouches à observer qu’à la campagne, au printemps, au moment de la reproduction où les chants sont les plus puissants donc les plus identifiables.
C’est une ambiance de nature en plein centre-ville, c’est très précieux pour l’équilibre de chacun et des retrouvailles avec des éléments naturels.
2- Le Parc des Moulins
Son côté arboretum, ses arbres anciens, le séquoia et le thuya géants, l’orme champêtre, la diversité d’espèces sauvages, géranium bec de grue, l’herbe à Robert, le bouton d’or, la ficaire commune, la véronique de Perse, la cardamine des prés, l’ortie dioïque qui recueille la ponte de certaines espèces de papillons, plantes qui fleurissent et sont laissées à notre regard, le côté friche organisée et la tonte raisonnée, les chemins de terre sous les haies, silencieux, recouverts de bois haché, le silence, le bruit de l’eau, les écureuils, les canards sur l’eau avec leurs petits, les grenouilles qui se chauffent au soleil, les taupes qui soulèvent la terre dans leurs galeries, le chant des oiseaux à écouter : mésange charbonnière, merle noir, rouge-gorge, pinson des arbres, troglodyte mignon, fauvette à tête noire, le rouge-queue à front noir,… et la découverte des papillons : paon du jour, aurore, vulcain, argus, piéride du choux, carte géographique, les souvenirs que j’en ai, c’est d’avoir sauvé en ce lieu un caneton colvert égaré et un mésangeau de la charbonnière recroquevillé sur la route.
Ne jamais repartir de Troyes : Sans avoir fait des découvertes, pris des photos, vécu quelque chose de fort avec la nature quelquefois dans des endroits insolites du quotidien : une plante sauvage qui pousse sur le trottoir et nous offre ses fleurs parfumées et son nom.
Partir à la recherche des sculptures posées un peu partout en ville, sculptures que l’on croise d’un air interrogatif et les photographier sous tous les aspects, chercher les renseignements, nom de l’auteur et nom de l’oeuvre, les déposer sur papier, les encadrer, les exposer : par exemple « la sculpture de deux enfants » posée sur la place Foch à Troyes près des tables en plein air d’un bar , oeuvre qui se nomme :
« L’idylle ou la pêche », sculpture de Joseph Marius Ramus 1872, bronze exécutée par M. Celerier de Vulaines, original conservé au Musée Saint Loup à Troyes
et aussi
Le papillon jaune sur l’épaule de M. Robert Galley, ancien maire de Troyes. Cet homme était passionné d’entomologie. La statue est située près de l’UDAF, rue Charles Gros.
Photo © Yves Meurville